
Edito Depuis le premier cas diagnostiqué de SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise), 40 ans se sont écoulés durant lesquels près de 76 millions de personnes ont été infectées par le VIH (PVVIH), et 32 millions d’entre elles en sont décédées. En dépit des progrès majeurs accomplis, c’est un anniversaire douloureux à bien des égards. Le monde est en retard pour atteindre les objectifs fixés par l’ONUSIDA et espérer mettre fin à la pandémie VIH d’ici 2030 : près d’une personne sur cinq ignore encore en 2020 qu’elle est porteuse du VIH (81% des personnes infectées sont diagnostiquées), près d’une personne diagnostiquée sur cinq ne bénéficie toujours pas d’un traitement antirétroviral (82% des PVVIH sont traitées soit 67% des personnes infectées au total). De fait près de la moitié des PVVIH (41%) ne sont pas contrôlées et restent à risque d’une part de développer des complications potentiellement mortelles en lien avec le VIH (infection qui demeure mortelle en l’absence de traitement), et d’autre part de transmettre le VIH (88% des PVVIH sous antirétroviraux ont une charge virale indétectable soit seulement 59% de l’ensemble des personnes infectées). [...] Retrouvez la suite de cet édito dans notre dossier de presse |
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