Edito

Le COVID-19 lui donne un goût particulier cette année. Tout le monde aimerait avoir un vaccin qui protège de ce nouveau virus le COVID-19.
Mais en y réfléchissant c’est un joli pied de nez que nous fait la vie.
C’est lorsqu’on est le plus en manque d’un vaccin qu’il faut prendre le temps de réfléchir à notre façon habituelle d’utiliser les vaccins.
Alors qu’on espérait voir le bout du tunnel avec le virus de l’hépatite C en voici un nouveau qui se présente. Et quelle puissance ! Arrêter l’économie mondiale, rendre le prix du baril de pétrole négatif, confiner un tiers de la population mondiale. Les épidémiologistes nous avaient prédit une pandémie mondiale du type de la grippe espagnole de 1918 et ce au moins une fois par siècle, nous y sommes !
Semaine Européenne de le Vaccination (SEV) 2020 et pandémie de COVID-19, est-ce que cette réalité va modifier notre regard sur les virus et leurs transmissions ? SOS hépatites Fédération propose de partager avec vous sa vision de la vaccination en évoquant le COVID-19. SOS Hépatites, farouchement attachée à la vaccination, vous propose également de faire le point sur vos connaissances en réalisant le QUIZ SPÉCIAL SEV 2020. Un quiz à diffuser de façon virale... !

Tout s’est arrêté ! Nous devrions être à Londres pour le Congrès Européen d’Hépatologie (EASL) mais nous voici dans une autre Europe de solidarité sanitaire, même si les frontières fermées. Pas de traitement, pas de vaccin, que de l’accompagnement au changement de comportements. Les États Généraux de l’hépatite B nous ont permis de rencontrer des personnes très attachées au concept de vaccination. Nous sommes ici pour le défendre !
Puis bien sûr vient la question du dépistage, alors que depuis des mois se pose la question d’un dépistage généralisé des hépatites B et C, il semble que cela deviendrait possible pour le COVID… Alors pourquoi ne pas proposer le dépistage couplé ? Qui peut le plus, peut le moins : s’il y en a pour un, il y en a pour quatre.
Le COVID est particulièrement agressif pour les personnes fragiles dont les malades du foie font partie. Toutes les infections chroniques fragilisent celui qui en est porteur. L’infection COVID va aggraver la fracture entre malades chroniques et personnes saines. De cette façon, on pourrait dire que les vaccins sont des armes contre la fracture sociale.
La SEV 2020 doit nous rappeler que si l’Europe du soin n’est pas faite, il faut commencer par l’Europe de la prévention en harmonisant les stratégies vaccinales !

Pascal Mélin, Président de SOS hépatites Fédération

L’épidémie de SRASS
Souvenez-vous c’était en 2003, on pourrait dire aujourd’hui que c’était une répétition du COVID-19. Le monde tremblait, l’infection semblait incontrôlable, on s’attendait à une pandémie.
Les chercheurs s’étaient mobilisés pour découvrir des traitements et un vaccin… Heureusement, les actions de circonscriptions des foyers épidémiques furent efficaces et l’épidémie s’est éteinte… Les projets de traitements spécifiques et de vaccins devenaient donc caducs et le SRASS pouvait donc prendre place au musée des épidémies virales. Jamais le vaccin n’a vu le jour. Il semble bien que nous ne venions pas à bout du COVID-19 simplement avec des gestes barrières et des traitements symptomatiques, il nous faudra un vaccin mais cela va prendre du temps.
Oui, pour développer et commercialiser un vaccin celui-ci doit être rentable. L’existence d’un vaccin, c’est donc la rencontre de trois phénomènes : une maladie fréquente et faisant d’importants dégâts, un vaccin au point et commercialisé, et la possibilité de faire des bénéfices. Espérons que la conjoncture des trois priorités sera réunie pour le COVID-19.

Le calendrier vaccinal 2020
Voici le nouveau calendrier vaccinal 2020. Il n’y a bien sûr pas de modifications spectaculaires depuis la version 2019.
Qui a-t-il comme principales modifications :
- Nouvelle recommandation sur le vaccin Papillomavirus Humain, HPV, à retrouver dans l’article ci-dessous Vaccin contre les papillomavirus, ça bouge !
- Le Gardasil sera retiré du marché en décembre 2020. Toute nouvelle vaccination doit être initiée avec le vaccin Gardasil 9® ou avec le Cervarix®.
- Mise en place de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière à Mayotte qui sera calquée sur celle de l’hémisphère nord.
- Rattrapage vaccinal pour les personnes au statut vaccinal incomplet ou inconnu.
- La vaccination contre la fièvre typhoïde n’est plus obligatoire pour le personnel des laboratoires de biologie médicale.
- La vaccination contre la grippe saisonnière pourra être réalisée par les pharmaciens en adaptant l’architecture de leur officine en garantissant la confidentialité.
- Les recommandations vaccinales concernant les voyageurs seront rendues disponibles pour leur version 2020 et seront publiés en mai 2020…
SOS Hépatites se félicite d’avoir participé à rendre obligatoire chez les nourrissons la vaccination contre le virus de l’hépatite B qui porte ses fruits, puisque maintenant plus de 90 % sont couverts.

Le cri d’alerte des pédiatres !

Notre aveuglement par le COVID-19 pourrait être favorable à la reprise épidémique d’autres maladies ! Alors que l’on présente le calendrier vaccinal 2020, la Haute Autorité de Santé tire la sonnette d’alarme.
Avis n° 2020.0025/AC/SEESP du 1er avril 2020 du collège de la Haute Autorité de santé relatif au maintien de la vaccination des nourrissons dans le contexte de l’épidémie de COVID-19. 01/04/2020.
Depuis le début du confinement les enfants ne viennent plus avec leurs parents pour réaliser les vaccinations obligatoires. Les vaccinations peuvent être différées mais les vaccinations obligatoires des nourrissons de moins de deux ans doivent absolument être respectées au risque de voir réapparaitre une épidémie de rougeole ou de méningite.
Lorsqu’on interroge pédiatres ou médecins généralistes ils nous confirment que les vaccinations des enfants sont une des dernières causes de consultations en présentiel. C’est pour rappeler cette obligation et cette nécessité que pédiatres et HAS émettent ces rappels.

Rattrapage vaccinal
Voici une des priorités pour la SEV : le rattrapage vaccinal cela concerne les adultes jeunes ou les personnes au statut vaccinal incomplet ou inconnu ou incomplètement connu. Cela concerne les migrants mais aussi toutes les personnes fragiles, précaires, sans domiciles fixes, ceux que l’on nomme pudiquement les personnes vulnérables ou tout adulte qui a suspendu son schéma vaccinal.
Ce sujet préoccupe SOS Hépatites en premier lieu et c’est même une recommandation forte émanant des États Généraux de l’hépatite B. Dans toutes les tables rondes réalisées en France, il a été rappelé l’importance du rattrapage de la vaccination contre l’hépatite B pour les adultes jeunes. L’hépatite B est maintenant sous contrôle pour les nourrissons mais est totalement incontrôlée chez les jeunes et les adultes. Une piste est le dépistage des adultes jeunes et en cas de tests négatifs la réalisation du rattrapage vaccinal.
Le rattrapage vaccinal n’est plus à analyser comme un échec de la vaccination standard mais bien comme un problème à part entière qu’il faut analyser et chercher des réponses adaptées. La non vaccination ne peut se résumer à un simple oubli et à un nécessaire rappel à la recommandation…

Faut-il abandonner la vaccination contre le tétanos ?
Le tétanos est une maladie qui n’existe plus, on pourrait suspendre la vaccination systématique ! C’est une affirmation que l’on entend trop souvent. C’est parce qu’on maintient la vaccination contre le tétanos dans les pays riches qu’il ne s’y développe plus. Mais il sévit encore dans les pays les plus pauvres comme Madagascar. Dans ce pays, c’est une des premières causes de mortalité infantile. Le tétanos du cordon ombilical et oui ! car la section du cordon ombilical ne se fait pas avec une asepsie suffisante et qu’elle devient le lieu de l’infection. Et pour info, quand le tétanos se développe dans l’organisme il n’y a pas de traitement.

Le pneumocoque, on peut s’en protéger !
Le pneumocoque est une bactérie redoutable, il est responsable d’infections pulmonaires sévères qui peuvent être fatales. Tous les patients immunodéprimés sont à risque de contracter une telle infection. Mais on a pu mettre en place un vaccin pour se prémunir de toute infection à pneumocoque. Parmi les patients immunodéprimés, on retrouve bien sûr tous les patients cirrhotiques ou avec une infection hépatique sévère. Le pneumocoque, s’il touche une personne immunodéprimée a plus de risque de lui provoquer une forme sévère. C’est pourquoi il faut absolument vacciner tous les malades présentant une atteinte hépatique sévère et ne pas oublier de renouveler la vaccination tous les 3 à 5 ans ! La vaccination contre le pneumocoque est régulièrement oubliée dans la prise en charge des malades ! C’est pourquoi SOS Hépatites fait le choix d’informer les malades, en leur proposant de refaire le point avec leur hépatologue ou leur médecin traitant.

Le vaccin contre le virus Varicelle-Zona
Voici un autre concept de vaccination contre le virus VZV. Le VZV, c’est le virus Varicelle Zona ! car c’est le même virus. Lorsqu’on fait une varicelle, en général en étant enfant, le virus est sous contrôle et les lésions dermatologiques disparaissent mais le virus reste dans notre organisme trouvant refuge dans des ganglions neurologiques. Par contre à l’occasion d’une faiblesse, les défenses immunitaires n’arrivent plus à contrôler le virus VZV qui en profite pour se multiplier et se diffuser le long d’un nerf. Le zona régresse toujours mais souvent il laisse d’importantes douleurs (douleurs post-zostériennes). Entre 65 et 74 ans c’est là que l’on enregistre le maximum de Zonas. Des chercheurs ont eu l’idée que si le Zona survenait c’est parce que les anticorps n’étaient plus suffisamment actifs pour contrôler le VZV. C’est de là qu’est né le concept de vaccination VZV, il n’y a qu’un seul vaccin dénommé le zostavax, recommandé depuis 2013 entre 65 et 74 ans et qui permet de réduire de plus de 50% le risque de zona. Le vaccin VZV, un vaccin particulier !

Vaccin contre les papillomavirus, ça bouge !
Les papillomavirus sont des virus de transmission sexuelle qui sont responsables de verrues des parties génitales (condylomes). Mais surtout lorsque le virus se retrouve au niveau du col utérin il induit le cancer de l’utérus. Le cancer de l’utérus n’est pas très fréquent mais il est responsable du décès de plus de 1000 femmes par an en France. La mise au point d’un vaccin contre les papillomavirus permettait d’imaginer faire disparaitre le cancer de l’utérus. On a donc mis en place une incitation à la vaccination contre les papillomavirus chez les jeunes filles avant leur entrée en sexualité. Le principe étant de les protéger avant les premiers rapports sexuels et donc potentiel contact avec les virus. Cette vision très franco-française n’a pas eu l’effet souhaité. Vacciner les filles mais laisser les garçons infectés comme des transmetteurs de l’épidémie n’avait pas de sens. Au Canada et en Australie pendant ce temps, on prenait la décision de vacciner garçons et filles. L’erreur est rectifiée à partir de janvier 2021, le vaccin contre les papillomavirus est recommandé chez les garçons entre 11 et 14 ans avec un rattrapage possible entre 15 et 19 ans.
La cible sur laquelle il faut agir est parfois différente de celle chez laquelle on veut avoir des résultats.

Le BCG, un vaccin qui pourrait protéger contre le COVID-19
Le BCG, le Bacille de Calmette et Guérin est un vaccin vivant. Il s’agit d’une souche atténuée de la tuberculose qui une fois inoculée sera facilement contrôlée par l’organisme en lui amenant la mémoire de cette souche il devient inattaquable par le bacille tuberculeux. Depuis 2007, le vaccin BCG n’est plus obligatoire et doit être réservé aux enfants les plus exposés à la tuberculose. Voici les données liées au COVID-19. Les pays ne disposant pas de politique vaccinale avec le BCG (Italie, Pays Bas, USA) ont été plus gravement touchés que les pays continuant de vacciner avec le BCG. La France a quant à elle suspendu sa vaccination en 2007, alors ?
Il n’en fallait pas plus pour amener les scientifiques à penser que « être vacciné pouvait éviter des formes graves ». Dans plusieurs pays les études se sont mises en place. Plusieurs milliers de professionnels de santé inclus, la moitié sera vaccinée et l’autre non. Ils seront surveillés pour malheureusement regarder comment l’épidémie de COVID se développera dans ces deux groupes. Une nouvelle vie pour le BCG, à suivre…

Hépatite A, il y a un vaccin !
L’hépatite A est due à un virus et sa transmission est due « aux mains sales ». Sa dissémination est donc liée à l’hygiène. Ainsi en Afrique ou en Asie, la plupart des enfants de 10 ans ont déjà fait leur hépatite A incognito. Par contre, plus on fait l’hépatite A tardivement dans sa vie ou plus elle survient chez quelqu’un de fragile (avec une cirrhose par exemple), plus on a de risque de faire une forme grave, qui peut donner une hépatite fulminante et donc mortelle… Ça ne vous rappelle rien cette histoire asymptomatique chez les enfants et dangereuse chez les seniors...
De plus dans l’hépatite A, comme dans le COVID-19, c’est la promiscuité qui est source de transmission. Si vous mettez des personnes qui n’ont pas fait la maladie en situation de promiscuité et que vous faites entrer le virus dans le groupe alors vous provoquez une épidémie. C’est ce qui est arrivé à un jeune homme, du contingent appelé sous les drapeaux en 1962, pour aller faire la guerre d’Algérie… Une épidémie d’hépatite A s’est répandue mettant à genoux une partie de l’armée française.
Aujourd’hui les niveaux d’hygiène progressant, une partie de plus en plus importante de la population adulte française n’a pas été en contact avec le virus de l’hépatite A. Malade du foie, cirrhotique ou personnes âgées sont à risque de faire une hépatite A, mais pour lutter contre cela il y a un vaccin. SOS Hépatites a obtenu, il y a quelques années que le vaccin contre l’hépatite A soit pris en charge par la sécurité sociale (65 % pour maladies chroniques du foie). Alors hépatants, faites-vous tester et si vous n’êtes pas immunisé, faites-vous vacciner !

Et si l’hépatite B nous parlait du COVID-19 ?
Et pourtant l’hépatite B a un vaccin !
L’hépatite B compte plus de 250 millions de porteurs chroniques à travers le monde et elle est responsable chaque année de 900 000 morts. Lorsque l’on contracte une hépatite B à l’âge adulte on s’en débarrasse dans 90% des cas, on estime qu’il y a 10% de passage à la chronicité et dans 1 cas sur 100 il peut y avoir une hépatite fulminante qui peut être fatale en quelques jours… Si l’on compare au COVID-19 il y a beaucoup de ressemblance avec beaucoup de forme bénigne et une faible mortalité. La différence c’est que l’hépatite B est connue depuis un demi-siècle, que sa pandémie est stable et acceptée par toutes les communautés. Et j’allais oublier, il a un vaccin que l’on peut utiliser si l’on veut s’en protéger ! Par contre un nouveau virus apparait, le COVID-19, il guérit le plus souvent spontanément. Mais comme l’épidémie est nouvelle, il tue des nouvelles personnes et comme il n’y a ni traitement ni vaccin il fait peur ! Alors si vous aviez un vaccin contre le COVID-19, l’utiliseriez-vous ? 30% des français seraient prêts à le refuser. Mais SOS Hépatites s’adresse aux 70% des français : « et si vous commenciez par le vaccin de l’hépatite B ? » Pour en savoir plus consultez notre brochure « être hépatant : Qu’est-ce que l’hépatite B ».

Hépatite C, faudra-t-il un vaccin ?
Les traitements contre l’hépatite C sont puissants, bien tolérés et très efficaces, ce qui nous amène à croire que l’hépatite C pourrait disparaitre de la planète sans passer par le vaccin. L’hépatite C, première maladie chronique guérissable et tout cela sans vaccin ? Mais comme le COVID-19, le virus de l’hépatite C circule énormément et actuellement il faut une campagne de dépistage le plus large possible associé à des traitements. Cependant, faire une hépatite C n’est pas immunisant. On peut donc se recontaminer très facilement, sans réduction des risques.
Le COVID-19 pourrait ressembler à l’hépatite C, mais il n’y a même pas un traitement efficace ! Le ticket gagnant reste l’élaboration de traitement pour les malades et la protection par un vaccin de la population générale.

Je suis un virus, il n’y a pas de vaccin directement contre moi, mais c’est grâce à un vaccin que vous pouvez m’éviter, qui suis-je ?
Je suis l’hépatite Delta (D) bien sûr ! Car il n’y a pas de vaccin contre le virus de l’hépatite D. Mais l’hépatite D ne survient pas seule. Le virus de l’hépatite D est un virus défaillant, il ne peut pas vivre seul ! Il survient toujours avec une hépatite B chronique ! Donc voilà l’explication, si vous êtes protégé contre l’hépatite B par un vaccin vous ne pouvez pas contracter l’hépatite D. Il n’y a pas de vaccin contre l’hépatite D mais on s’en protège en se vaccinant contre l’hépatite B !

Foie et COVID : les recommandations de l’AFEF
Les malades du foie n’ont pas plus de chance ou de malchance de contracter une infection COVID-19, par contre lorsqu’ils sont infectés, ils ont plus de risque de formes sévères et de risque de décès. Aujourd’hui, il n’y a pas de vaccin et vous pouvez trouver choquant de parler du COVID-19 dans une édition spéciale de la Semaine Européenne de la Vaccination. En fait, contrôler le COVID-19 nécessitera à la fois d’avoir des traitements efficaces pour améliorer la prise en charge des personnes infectées avec une forme sévère. Cependant, la protection de ceux qui n’ont jamais été en contact avec le COVID-19 ne pourra se faire qu’avec la mise au point d’un vaccin. Actuellement, protection, accès aux soins se déclinent autrement et c’est là qu’interviennent les recommandations de l’AFEF qui nous disent comment faire avec un patient cirrhotique, porteur d’une hépatite virale, d’un cancer du foie, d’une greffe du foie ou d’une autre maladie hépatique. Qu’on soit infecté ou pas, ces recommandations nous disent quelle attitude adopter. Mais un point important, c’est qu’environ 30 à 40 % de patients porteurs du COVID-19 présenteront une montée des transaminases, et pour faire la part des choses il faudra alors dépister le patient, des hépatites A/B/C. Donc améliorer la prise en charge du COVID-19 pourrait permettre de poursuivre les efforts de dépistage des hépatites B et C.

Quiz Spécial : testez vos connaissances vaccination en 10 questions !
En raison de l’actualité COVID-19, qui demande la mobilisation de toutes et de tous, tous les événements physiques de la SEV 2020 ont été annulés.
Face au COVID-19, la science n’a jamais autant avancé en si peu de temps. Plusieurs propositions thérapeutiques et de vaccins préventifs sont en cours de développement ! Le réseau SOS Hépatites, partenaire officiel de la SEV, vous propose de partager largement le quiz en ligne sur la vaccination en général et contre les hépatites virales en particulier : « Semaine de la Vaccination 2020 – TESTEZ VOS CONNAISSANCES VACCINATION en 10 questions ! ». QUIZ SPÉCIAL SEV 2020 - Il compte 82 réponses ce 24/04/2020.
Les résultats en quelques lignes :
- 4 % des 82 répondants n’ont pas souhaité préciser de genre, 73 % sont des femmes et 23 % des hommes.
- 88 % des répondants savent que la vaccination a permis de faire disparaître des maladies.

Cependant, SOS Hépatites promoteur historique de la vaccination continuera de vous parler de la vaccination car chaque maladie a ses spécificités, la recherche se poursuit et les pratiques évoluent.
En 2020 :
- Pour la diphtérie, tétanos et la poliomyélite : les rappels de l’adulte sont recommandés à âges fixes soit 25, 45, 65 ans et ensuite tous les dix ans.
- Le vaccin contre la grippe est différent chaque année (il ne s’agit pas d’un rappel !). Il est recommandé chez les personnes à risque de complications (les personnes âgées, atteintes de certaines maladies chroniques, les femmes enceintes, les personnes en surpoids et chez les professionnels de santé).
- Un vaccin est disponible en France contre l’hépatite A, contre l’hépatite B et ce dernier protège aussi contre l’hépatite D (l’infection du foie qu’on ne retrouve que chez les personnes atteintes d’hépatite B).
- Il existe un vaccin contre l’hépatite E en Chine, mais il n’est pas commercialisé en France.
- Il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C, ni contre le VIH dans le monde !
10 personnes sur 100 en contact avec le virus de l’hépatite B passeront à un stade chronique de la maladie. Ce pourcentage peut paraître faible cependant SOS Hépatites rappelle que l’hépatite B est la plus meurtrière des hépatites virales dans le monde. Elle est responsable de près de 900 000 décès des suites d’une cirrhose ou d’un cancer du foie et plus de 250 millions de personnes vivent avec le virus de l’hépatite B. En France, on estime que 135 000 personnes vivent avec une hépatite B et 82 %, soit environ 110 000 personnes, ne se savent pas contaminées !

À vous de jouer ! N’oubliez pas de consulter les réponses !
Quizz spécial semaine de vaccination : https://docs.google.com/forms/d/e/1...
Pour en savoir plus : http://www.soshepatites.org/semaine...