D’abord d’un point de vue scientifique, que ce soit pour la recherche d’un vaccin ou d’un traitement curatif. Mais aussi d’un point de vue politique, afin de parvenir enfin à un accès universel pour le dépistage et le traitement. En 2020, ce sont 1,5 million de personnes qui ont été infectées à travers le monde, et 690 000 qui en sont décédées. Dans le monde, les maladies liées au VIH/sida demeurent la première cause de mortalité chez les femmes de 15-49 ans.
La crise sanitaire a fragilisé de nombreuses actions à travers le monde, notamment en matière de dépistage. En France, on dénombre 650 000 tests réalisés en moins en 2020, tandis que certains pays accusent une chute de 50 % de l’activité de dépistage.
La prévention n’en sort pas plus indemne : de nombreuses campagnes d’information ont dû être suspendues, tandis que la prophylaxie pré-exposition (PrEP) a vu son nombre de prescriptions nettement baisser. Autant de facteurs d’inquiétude, qui peuvent faire craindre une recrudescence du nombre d’infections par le VIH et d’infections sexuellement transmissibles (IST).
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