La maladie n’est pas une fatalité. Je suis un être humain comme tous. Il n’est pas écrit sur mon front que je suis malade. Etre séropo ne doit pas être un calvaire. Oui, c’est un éternel combat, un combat de chaque jour. Mais je sais que si je le veux vraiment, cette lutte de tous les jours, je peux la gagner. Cassez vos regards fuyants ou pleins de compassion : "Oh la pauvre, elle est malade". Je suis comme vous tous et je le crie haut et fort : "Je veux vivre comme tout le monde !" Je veux rire et chanter, je veux aimer et être aimée. C’est mon droit et c’est ma liberté." Disance" de Chantal, extrait du journal des UPS de Gruissan, octobre 2011.

Créée en 2002 par un groupe de femmes militantes soucieuses de transformer leur expérience de la séropositivité en acte militant, la Journée de la Disance est devenue LA journée de toutes les personnes vivant avec le VIH et de toutes celles qui les aiment. C’est un temps fort de mobilisation pour AIDES, un espace d’expression indispensable. Pourquoi ? Parce qu’évoquer sa séropositivité est un moyen de rompre le silence tout en changeant le regard que la société porte sur le VIH et sur les personnes qui le vivent au quotidien.

Si plus de 150 000 personnes vivent avec le VIH, aujourd’hui en France, leur parole est rare.

Dans la sphère privée comme dans la sphère publique, parler de sa séropositivité expose encore à une issue parfois sévère. Il est temps d’inverser la tendance ! Nous avons besoin de votre participation. Photos, vidéos et/ou témoignages écrits : AIDES invite toutes les personnes séropositives qui souhaitent faire entendre leur voix, et qui le peuvent, à nous envoyer leurs contributions.

Cette année, nous vous proposons de nous parler d’un moment particulier : l’annonce de la séropositivité dans la sphère affective. Votre vécu peut bousculer les représentations et aider d’autres personnes à franchir le pas. Partagez le avec nous !

Annoncer sa séropositivité dans la sphère affective : comment, pourquoi, quelles conséquences ?

Annoncer sa séropositivité à ses proches, à sa famille, à ses enfants, à ses amis ou à de nouveaux partenaires reste un moment compliqué pour beaucoup de personnes vivant avec le VIH. Et vous, avez-vous choisi d’en parler ? A qui avez-vous choisi de le dire (et de ne pas le dire) ? Comment avez-vous géré ce moment ? Quelles ont été les réactions de ceux que vous aimez ? Cette annonce a-t-elle changé des choses dans votre vie ? Et si c’était à refaire, referiez-vous tout de la même façon ? Auriez-vous des conseils à donner aux personnes qui hésitent encore à franchir le pas ?

JC MACED