Sortie du 5ème rapport "VIH, hépatites : la face cachée des discriminations" de l’association AIDES

Précarisation économique, difficultés d’accès à l’hébergement, entraves dans l’accès aux droits et à la santé, stigmatisation accrue, aggravation de la répression : la crise sanitaire liée à la Covid-19 révèle et exacerbe les inégalités existantes et touche de plein fouet les populations les plus fragiles.

Les personnes concernées par le VIH et les hépatites, qu’elles soient porteuses de virus ou vulnérables au risque d’infection, se retrouvent en première ligne face à la Covid-19. Les inégalités structurelles et le contexte social défavorable les exposent tout particulièrement aux risques de contamination, ainsi qu’à des complications médicales en raison des facteurs de comorbidités liés à leur état de santé ou à leurs conditions de vie. La crise sanitaire et les mesures de santé publique adoptées pour y faire face aggravent également leur précarité économique et sociale. Les politiques d’exclusion qui pèsent sur elles sont renforcées.

Au terme d’une année marquée par l’irruption d’une pandémie sans commune ampleur, la cinquième édition du rapport VIH/hépatites, la face cachée des discriminations entend révéler et dénoncer la situation que subissent ces populations laissées pour compte. En donnant la parole aux premières personnes concernées, à travers leurs témoignages, il s’agit de mettre au grand jour l’ensemble des difficultés auxquelles elles sont confrontées, et la manière dont AIDES se mobilise pour y répondre.

À travers une démarche collective, reposant sur la participation des militants-es et des personnes accompagnées par notre association, ce rapport se veut force de proposition afin de faire évoluer la situation. « Rien pour nous, sans nous » : il défend la mobilisation communautaire et l’implication des premières personnes concernées dans l’ensemble des processus de décisions qui les concernent, en matière de recherche, de prise en charge médicale et de politiques de santé. Une publication au service d’une démonstration, sur le fond comme sur la forme : nos communautés sont les meilleures alliées contre les épidémies.

Retrouvez ce rapport en cliquant ICI

En amont du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le VIH/sida, AIDES lance une campagne pour lutter contre les inégalités et les discriminations qui font le lit de l’épidémie.
POURTANT, JE M’APPELLE : une campagne contre les inégalités et les discriminations qui font le lit de l’épidémie du VIH.