ONU : Appel à la protection de la santé et des droits des femmes et des filles
Lors de la Journée mondiale de la population, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a exposé l’importance de renforcer la santé sexuelle : les soins sexuels et procréatifs, soutenir la santé et les droits des femmes et des filles et faire cesser les violences de genres pendant cette période de pandémie. En vue des objectifs du programme du développement durable de 2030, le secrétaire a affirmé « Nous ne pouvons tolérer que la pandémie anéantisse les progrès que nous avons accomplis pour atteindre ces objectifs ». >> Lire

Sénat : Lutte contre les cyberviolences au sein du couple
En France, neuf femmes victimes de violences conjugales sur dix ont subi des cyberviolences, et seulement 19 % d’entres elles portent plainte. Le code pénal prévoit des condamnations et sanctions à l’encontre des auteurs. Le Gouvernement diffuse une campagne de sensibilisation pour interpeller les témoins qui ont un rôle essentiel à jouer et a publié un compte Twitter @arretonsles de sensibilisation qui constitue également un centre de ressources à destination des femmes victimes de violences afin de leur faire connaître les dispositifs d’aide et d’orientation. >> Lire

Le sentiment d’insécurité renforcé pour les femmes qui ont un handicap
Une nouvelle enquête réalisée par Drees (service statistique des ministères sociaux) montre que les femmes qui ont un handicap sont encore plus victimes de violences que le reste de la population et elles ressentent ainsi un sentiment d’insécurité bien plus intense. 7,3 % des personnes handicapées déclarent avoir subi au cours des deux dernières années des violences physiques et/ou sexuelles contre 5,1 % dans le reste de la population. >> Lire

Pays-Bas : Discriminations sur l’orientation sexuelle anti constitutionnelles !
Premier pays au monde à légaliser le mariage entre personnes de même sexe, le Pays-Bas va prochainement déclarer que la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle sera anticonstitutionnelle. Cet amendement vient corriger l’article 1 de la Constitution du Royaume au même titre que les discriminations contre la religion, les convictions, les opinions politiques, la race, le sexe et le handicap. >> Lire

Montréal : stop aux agressions sexuelles !
A Montréal, un mouvement actif de victimes de violences sexuelles s’est dynamisé pour dénoncer les injustices subies. Leur message expose leur volonté d’éduquer sur la notion de consentement et de supporter les victimes car “seulement 3 agressions sexuelles déclarées sur 1000 résultent à une condamnation » >> Lire

Congo : Prise en charge des femmes violées
Au Congo, le centre CEPIMA ainsi que deux ONGs, Great Lakes Human Rights Program (GLHRP) et Promotion pour le Genre et le Développement Durable (PGDD), soutiennent de nombreuses femmes qui subissent des viols durant les conflits. Ces femmes sont ainsi prises en charge et orientées dans des services médicaux, psychologiques, et par la suite, afin de rester actives et de ne pas être rejetées de leur société, elles sont formées à l’agriculture, au tressage des cheveux et à l’artisanat. >> Lire

UNESCO : message de sensibilisation des marocains à l’éducation sexuelle à travers les médias !
L’ONU maghreb a organisé un webinaire sur le thème "Le rôle des médias dans la sensibilisation à l’importance des programmes pédagogiques liés à une éducation sexuelle complète (ESC)". Cette conférence en ligne a rassemblé des experts de l’Unesco et de l’UNFPA, de l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC), le Forum des jeunes journalistes du Maroc, des journalistes professionnels et des représentants de la société civile. En effet , l’ONU estime que les médias jouent un rôle central dans l’aide à l’éducation sur la santé sexuelle. Au Maroc, « 7,9% des filles âgées de 15 à 24 ans ayant eu une expérience sexuelle ont eu une grossesse non désirée, et « 70% d’entre elles ont subi un avortement ». >> Lire

Belgique : renforcement de la loi contre le cyberharcèlement et le “revenge porn”

Une députée bruxelloise demande davantage de mesures concernant la loi contre le cyberharcèlement et le “revenge porn”en Belgique. Elle explique ainsi que “Cette loi doit donner la possibilité d’ordonner d’effacer ou masquer les vidéos ou photos incriminées en moins de six heures” et ajoute “Nous demandons une campagne de sensibilisation et d’information par rapport à ce phénomène, notamment auprès des jeunes filles de 15 à 25 ans, la formation des acteurs de première ligne à cette thématique, ainsi que le financement des associations qui œuvrent pour la lutte contre le cyberharcèlement”. >> Lire

Haiti : vers une légalisation de l’avortement
La Ministre de la Condition féminine haïtienne, Marie Giselhaine Mompremier, soutient vivement le nouveau code pénal qui accorde le droit à l’interruption volontaire de grossesse dans certaines conditions. Le droit d’avortement est implicitement reconnu par le nouveau code pénal, qui détaille les sanctions encourues si certaines conditions ne sont pas respectées. « Il n’y a pas d’infraction si la grossesse est le produit d’un viol ou d’un inceste, ou lorsque la santé physique ou mentale de la femme est en jeu » et ajoutant que « tous les avortements doivent être pratiqués avec le consentement de la femme, dans une structure médicale et au cours des 12 premières semaines de grossesse, sous peine de 5 à 7 ans de prison et de fortes amendes ». >> Lire

Côte d’Ivoire : promotion des droits en santé sexuelle et reproductive pour lutter contre la mortalité maternelle et les avortements clandestins
Depuis 2019, la Côte d’Ivoire a créée l’Action contre les Grossesses non Désirées et à Risques (AGnDR) afin de lutter contre les taux très élevés de mortalité maternelle et les avortements clandestins. L’organisation participe à diverses actions pour promouvoir la santé sexuelle et reproductive des femmes et des jeunes filles telles que : l’information et la communication sur la contraception afin de diminuer des grossesses précoces et à risques, l’accès aux femmes vivant avec le VIH aux méthodes de planification familiale, le renforcement de la chaîne nationale d’approvisionnement en médicament pour accroître la disponibilité des produits de la planification familiale. >> Lire

Namibie : pétition pour légaliser l’avortement
En juin, Voices for Choices and Rights Coalition a initié une pétition en ligne pour légaliser l’avortement en Namibie accompagné par une éducation à la santé sexuelle et aux droits en matière de procréation pour, notamment, prévenir les grossesses non désirées et permettre les avortements légaux en toute sécurité. >> Lire


Envie de vous former aux bases de la santé sexuelles ? Les inscriptions à tous nos diplômes universitaires sont en ligne !

Diplôme Santé sexuelle et Droits humains
Cet enseignement diplômant, ouvert depuis 2007, s’adresse aux professionnel.le.s de la santé et du social et forme à l’écoute et au conseil pour les problèmes liés à la sexualité dans ses dimensions physiques, socio-culturelles et psychologiques. Il adopte des méthodes pédagogiques mixtes : E-Learning et présentiel. Il est suivi de deux années de perfectionnement en sexologie et sexualité humaine pour les médecins et les professionnel.le.s de santé diplômé.e.s. Ce diplôme en santé sexuelle et droits humains sur un an correspond à la première année du Diplôme Inter Universitaire (DIU) de sexologie et d’étude de la sexualité humaine réalisé en trois ans. Cet enseignement est pluridisciplinaire et associe médecins, psychologues, sociologues, philosophes et autres professionnel.le.s de la santé, du champ social, de la justice et de l’éducation. Il vise à développer des compétences et une posture professionnelles fondées sur une conception positive de la sexualité. Il participe à la prévention et à la réduction des risques de grossesses précoces non désirées, d’infections sexuellement transmissibles, de transmission du VIH/sida, des violences de genre, des mutilations ou de l’exploitation sexuelle. Il contribue à la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes.

Diplôme Onco sexologie
Cet enseignement sur deux ans, diplômant et sanctionné par un examen national, répond aux besoins de formation exprimés par les médecins, psychologues et sexologues exerçant dans le champ de l’oncologie et des soins de support. Il vise à perfectionner les compétences, une posture professionnelle, un savoir-faire et un savoir-être autour d’une clinique sexologique adaptée aux personnes souffrant de cancer et aux problématiques qui leur sont propres. Ces deux années ont pour vocation de former aux principales dysfonctions sexuelles en lien avec le cancer : dysfonctions en lien avec les processus cancéreux et leur traitement, impact sur l’image et le rapport au corps et à la sexualité, impact sur le/la conjoint-e et sur le fonctionnement du couple. Les professionnels seront formés afin de pouvoir faire une évaluation, établir un diagnostic sexologique et pratiquer les thérapies sexuelles dans le champ de la cancérologie. Il est accessible aux médecins et psychologues ayant une activité dans le champ de la cancérologie ainsi qu’aux titulaires d’un diplôme de sexologie ou sexualité humaine.

Personne experte en situation de handicap (PESH)
Le diplôme PESH, élaborée avec des associations d’usagers a pour objectif d’améliorer le parcours social et professionnel des personnes en situation de handicap et de les former pour occuper des fonctions en qualité d’enseignant du diplôme PESH, de médiateur de santé, éducateur thérapeutique en santé, accompagnant tierce-personne ou bien encore toute mission en lien avec le handicap et ce, en vue de permettre aux participants d’augmenter leur autonomie et celles des personnes qu’ils vont accompagner dans le cadre de leurs futures missions.

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Prix de l’Innovation en Education de notre Chaire : Envoyez-nous votre candidature
Créée par notre Chaire Santé sexuelle & Droits humains, le « Prix International de l’innovation en éducation » est destiné à soutenir et à promouvoir les réalisations et les actions concrètes qui se donnent pour ambition et objectifs l’épanouissement des individus et /ou des populations, l’amélioration de l’information, de l’éducation et de la prévention en matière de Santé sexuelle et Droits humains.
Cette année le Prix a pour thème : « Les outils éducatifs des médias digitaux pour promouvoir la santé sexuelle par les droits humains » parce que le recours à la communication digitale et ses applications apparaît comme particulièrement pertinent dans :

Cette année le Prix a pour thème : « Les outils éducatifs des médias digitaux pour promouvoir la santé sexuelle par les droits humains » parce que le recours à la communication digitale et ses applications apparaît comme particulièrement pertinent dans :

  • la promotion de l’égalité des droits entre hommes et femmes, et la réduction de toutes les formes d’inégalités ou de discriminations
  • la possibilité de s’adresser à toutes les personnes, quels que soient leur milieu social, leur lieu de vie (populations ultra marines, pays autres que la France…), leur condition sociale ou leur condition d’appartenance à une minorité.
  • la prévention des violences, en particulier sexuelles, par la possibilité de mettre en place des outils de prévention, d’information ou d’aides aux victimes de violences ou de discriminations
  • La promotion de la santé sexuelle à un grand nombre de personnes via les réseaux sociaux et la possibilité de s’opposer au même niveau aux médias qui véhiculent des représentations stéréotypées ou discriminatives
  • La possibilité de développer une éducation renforcée par le partage des connaissances et de l’expérience
  • La possibilité de développer de nouvelles stratégies et de nouvelles approches pédagogiques pouvant impliquer les apprenants autant que les enseignants
  • et d’une façon générale s’inscrire dans une démarche globale d’amélioration de la santé sexuelle ou reproductive

Ces outils auront pour objectifs de :

  • Promouvoir les besoins en matière de santé sexuelle et reproductive pour les pauvres
  • Assurer l’accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive, mettre fin aux épidémies de VIH et d’IST
  • Veiller à ce que tous puissent suivre une éducation de qualité dans des conditions d’équité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
  • Mettre fin à la discrimination, à l’abus, à l’exploitation et à toutes les formes de violences
  • Soutenir la recherche, l’innovation et l’évaluation pour la santé sexuelle et reproductive, pour le VIH et les IST
  • Réduire les inégalités et les discriminations liées au sexe, au genre et à l’orientation sexuelle
  • Éliminer les lois, les politiques et les pratiques discriminatoires et promouvoir l’égalité d’accès à la justice et une législation, des politiques et des actions appropriées

Le prix est ouvert jusqu’au 16 octobre 2020.

Pour accéder au règlement : cliquez ici

Sexualités Humaines : Focus sur les seins !
Plus de 50% des femmes n’aiment pas leurs seins qu’elles considèrent non conformes à leurs critères personnels de beauté ( trop gros, trop petits, tombants, asymétriques, mous, affaissés après plusieurs grossesses… ). Elles se sentent également gênées qu’un homme puisse s’y intéresser. Pourquoi ? Parce qu’elles ont une mauvaise image corporelle de leurs seins, ne les ont pas érotisés ni investis sexuellement. Une femme qui s’estime non-attractive comprend difficilement qu’une autre personne puisse la trouver désirable. La femme ne doit pas seulement constater qu’elle plaît, elle doit aussi se plaire à elle-même. Une perception négative de son corps handicapé freine le lâcher-prise nécessaire à la montée du plaisir. Elle peut diminuer l’estime de soi, engendrer de l’anxiété dans les relations sociales, être en lien avec la dépression, conduire à des troubles alimentaires, entraîner des difficultés dans les relations sexuelles. Que faire ? Quand ces thérapies ne suffisent pas, la personne peut avoir recours à la chirurgie esthétique…
Et dans ce Numéro nouvelle rubrique : Libertés chéries par Marie Noelle Chaban
Rédactrice en chef : Joëlle Mignot - Web : Lire


France Inter : focus sur la prostitution des ados
France Inter propose un reportage audio sur la situation montante de la prostitution des adolescentes en France qui préoccupe les autorités et le milieu familial. >> Ecouter


France Inter : sexe une nouvelle révolution
Dans “L’été comme jamais” animé par Dorothée Barba vous pouvez découvrir le tout dernier RDV autour de la thématique “Sexe, une nouvelle révolution”. L’animatrice s’est entourée de l’auteure du compte Jouissance club, la rédactrice en chef des inrocks et l’auteur du livre Au delà de la pénétration. Les invités y abordent l’éducation, la politique, le porno, le consentement … >> Ecouter


La capote : un réflexe pour tous et toutes !
La nouvelle campagne de Durex “ let”s not go back to normal “ met en scène des êtres divers de tous les nationalités, orientations sexuelles avec un message clair suite à la période de pandémie qui est un temps propice aux changements : Ne revenons pas à la normale : ayons des relations sexuelles plus sûres pour tout le monde pour toujours. >> Voir

  • Voir et revoir : tous nos webinaires Intimus sur notre chaine Youtube : santé sexuelle pour tous ! - CLIC
  • Participez à l’une des formations continues de COM’Santé Sexuelle  : pour découvrir toutes les informations des programmes - : CLIC
  • Rapppel  : Notre conférence sur la pornographie, qui était initialement prévue pour le 15 juin, est repoussée et vous sera présentée sous forme de podcast.
  • Save the date : Le Congrès Francophone International de Hyères 2021 aura lieu les 4 et 5 Février sur le thème : Identités et transmissions : Enjeux cliniques des liens dans les couples, les familles, les groupes, les institutions… Retrouvez toutes les infos
  • Revoir  : Notre premier Webinaire en partenariat avec la Chaire Santé & Éducations : Adolescence et sexualité, parlons-en : clic

Rappel : Participez à une enquête européenne sur le vécu de couple pendant l’épidémie de CoVid19 ! : Lien direct