Revue de presse envoyée par mediscop faisant le point sur les "guérisons fonctionnelles".
a lire aussi le communiqué de l’ANRS. Ces articles soulignent l’intérêt du dépistage précoce de l’infection à VIH.

« Sida : des cas de « quasi guérison » grâce à un traitement précoce »
Le Parisien
Le Parisien évoque

« une lueur d’espoir pour les 34 millions de personnes atteintes du virus du Sida dans le monde, selon l’ONU »

. Le journal indique en effet que « 14 adultes en France sont parvenus à contrôler l’infection malgré l’arrêt des médicaments. Des chercheurs français, qui avaient révélé les résultats de cette étude dite « de Visconti » en juillet dernier, livrent davantage de détails sur ces « quasi guérisons » dans PloS Pathogens ».
Le Parisien explique que « ces résultats prometteurs sont ceux d’une thérapie précoce.
*- Les 14 patients contaminés par le virus du sida ont été mis rapidement sous antirétroviraux (10 semaines après l’infection) pendant 3 ans. Et 7 ans et demi après avoir cessé de prendre ces médicaments, ils continuent de contenir naturellement leur infection ».
« Certains ont même vu diminuer le nombre de cellules infectées circulant dans leur sang ces 4 dernières années. Ces cellules contaminées « dormantes » relancent pourtant l’infection chez la plupart des personnes séropositives quelques semaines après l’arrêt des antirétroviraux », souligne le quotidien.
*-Le journal rappelle que « début mars, des virologues américains avaient déjà annoncé la guérison apparente d’une petite fille contaminée à la naissance avec le VIH transmis par sa mère séropositive non traitée. […] La jeune enfant avait reçu des antirétroviraux moins de 30 heures après sa naissance, soit beaucoup plus tôt que ce qui est normalement fait pour les nouveau-nés à haut risque d’être contaminés ».
*-Le Parisien note que « comme pour les patients du groupe de Visconti, le virus n’a pas été totalement éradiqué mais sa présence est tellement faible que le système immunitaire de l’organisme peut le contrôler sans thérapie antivirale ».
*-Le Pr Christine Rouzioux (hôpital Necker, Paris), qui a coordonné l’étude parue dans PloS Pathogens, indique que « le traitement précoce a probablement contenu les réservoirs viraux, et préservé les réponses immunitaires, combinaison qui a certainement pu favoriser le contrôle de l’infection après l’arrêt du traitement ».
Le journal précise que « la mise sous traitement antirétroviral très tôt n’a pas permis de savoir si les patients de Visconti n’auraient pas contrôlé spontanément leur infection. Moins de 1% de la population dit de « contrôleurs naturels » peut contenir le VIH sans jamais prendre d’antirétroviraux. Mais dans le cas des 14 patients français, la plupart n’avaient pas le profil génétique, ni le même type de réponses immunitaires observées chez ces « contrôleurs » ».
*-Le quotidien relève enfin que « pour tenter de faire avancer cette recherche, l’Agence nationale de recherche sur le sida va coordonner dans les prochain mois un groupe plus étendu de patients similaires à ceux de Visconti au niveau européen ».
*-Le Figaro observe également que « 7ans après l’arrêt du traitement, ces patients « guéris » à long terme n’ont toujours pas besoin de thérapeutique ». Le journal souligne que « ces résultats peuvent avoir d’importantes implications dans le domaine de la recherche : pourquoi un traitement précoce peut-il conduire à cette forme de « guérison » ? Quelle stratégie thérapeutique pourrait reproduire un tel effet ? ».
*-Le quotidien rappelle en outre qu’« il n’est pas facile d’identifier les patients au tout début de la contamination. Seule une petite proportion d’entre eux présentent une primo-infection qui se manifeste par de la fièvre et des symptômes pseudogrippaux prolongés permettant le diagnostic. Il n’y a quasiment que dans ces situations que le traitement peut être commencé dès la contamination ».

*A lire : communiqué de l’ANRS agence nationale de recherche sur le SIDA

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