Réponse et préparation

Alors que l’ANRS Maladies infectieuses émergentes entre dans sa deuxième année d’existence, c’est autour de ces deux mots que je résumerais la façon dont elle s’est construite. La création d’une nouvelle agence de financement, de coordination, d’évaluation et d’animation de la recherche, au sein de l’Inserm, à partir de l’ANRS et REACTing, s’est présentée naturellement pour ces deux structures en réponse à la crise liée à la Covid-19.
Une refonte de la stratégie et du positionnement de l’agence a été conduite avec le soutien permanent de nos tutelles et partenaires institutionnels – dont l’Inserm en premier lieu – tels que les ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, des Solidarités et de la Santé, de l’Europe et des Affaires étrangères. Nous avons également pu nous appuyer sur une fidèle et solide communauté de chercheurs, d’ONG et d’associations de patients.
Notre projection européenne et internationale s’est consolidée et étendue, dans l’objectif de fédérer les énergies de recherche et de mieux prendre en compte la géographie des émergences. Au niveau international, nous allons renforcer encore davantage nos collaborations avec les sites historiques partenaires de l’ANRS, mais aussi initier de nouveaux partenariats dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
En interne, trois nouveaux départements scientifiques ont été créés, dont un département pour l’innovation permettant une meilleure articulation avec la recherche. L’agence s’est donnée en conséquence pour objectif le recrutement d’une quarantaine de personnes.
Je tiens à remercier l’ensemble des équipes pour leur implication et leur adaptabilité dans ce contexte de transformation et de réorganisation. C’est grâce à leur travail que nous avons pu nous restructurer tout en faisant face à une forte augmentation d’activité liée à la pandémie et aux nouveaux défis posés par la crise liée à la Covid-19... Lire la suite en cliquant ICI